On pacifie
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assistance medicale en algerie

Lutter contre la clochardisation, contre l'emprise de la propagande F.L.N., contre les méfaits de l'incertitude : « Si tu restes, si tu nous protèges, on marche avec toi ! » Que de fois, l'officier S.A.S. a reçu cette confidence-là !

La médecine nomadise et, jusqu'au fin fond des douars, les blédards attendent comme le Messie la visite du camion blanc de l'A.M.G. (assistance médicale gratuite). Parfois, le camion saute sur une mine F.LN. posée la veille.
Le toubib fait recette, dans ce coin des hauts plateaux. Hommes, femmes et marmaille ! Certains n'ont jamais vu de médecin. C'est dire si l'heure est importante ! Et mirifique... Les seringues, les tubes, le stéthoscope, pour eux, c'est peut-être le salut..
Parfois, ils se décident, quand le pire menace. Quand les rebouteuses de mechta ont appliqué sur la blessure, la brûlure, l'onguent ou le cataplasme innommable : bouse de vache, ou chair de crapaud macérée dans quelque décoction du cru ! L'extraordinaire courage physique des musulmanes fait le reste. Puis elles n'y tiennent plus. Souvent, il est trop tard : c'est irrémédiablement la gangrène oul'hôpital, quand il y en a un à proximité.

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La pacification